Émission de Gaz à effet de serre & vulnérabilité climatique du territoire
Parallèlement aux actions de suivis scientifiques et conformément à la charte du territoire validée en 2012, le Parc national des Pyrénées a, en 2015, défini une stratégie d’atténuation et d’adaptation au changement climatique avec les acteurs du territoire. La définition de cette stratégie a permis de mettre en œuvre des actions concrètes de transition énergétique sur le territoire.
Ce plan d’actions est consigné dans le Plan Climat Energie 2015-2020 et s’appuie sur deux éléments de diagnostic : le bilan des émissions de gaz à effet de serre et l’analyse de la vulnérabilité climatique du territoire.
L. NEDELEC - Parc national des Pyrénées
Bilan des émissions de gaz à effet de serre du Parc national des Pyrénées
693 717 t
équivalent CO2
45%
Transport
Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) a permis d’identifier que les activités présentes sur le territoire du parc national en 2012 émettaient 693 717 tonnes équivalent CO2, soit l’équivalent des émissions d’une voiture qui parcourrait 66 000 fois le tour de la Terre.
Le premier poste d’émission est celui des déplacements effectués par les habitants et les visiteurs qui représente 45 % de l’ensemble des émissions.
-> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Parc national des Pyrénées.
Analyse de la vulnérabilité climatique
Afin de réfléchir à une stratégie d’adaptation, le Parc national a engagé une analyse de la vulnérabilité climatique des activités du territoire. Cette démarche avait pour but de caractériser les sensibilités et les vulnérabilités actuelles et prévisibles au changement climatique, sur la base d’un état des lieux de la connaissance, d’une synthèse des données et ressources existantes.
Elle a permis d’évaluer :
- l’exposition du territoire aux aléas climatiques (liée à sa localisation et à ses caractéristiques physiques),
- la sensibilité du territoire (en fonction de l’ampleur des enjeux humains, financiers, etc…),
- la capacité d’adaptation (degré de sensibilisation des acteurs aux enjeux, actions déjà mises en place, …).
Ce travail a abouti à la réalisation d’une matrice de risque qui a mis en évidence une vulnérabilité accrue de la biodiversité endémique des milieux froids et de l’activité touristique hivernale face aux changements climatiques.