Reconnaissable à ses cornes légendaires, le Bouquetin ibérique (cousin du Bouquetin des Alpes) peut s'observer sur les versants escarpés des montagnes du Parc national des Pyrénées et du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises.
Victime d'une chasse intensive, le Bouquetin des Pyrénées (sous-espèce du Bouquetin ibérique) s'est éteint en 2000 suite à la mort de la dernière femelle de son espèce. Encore présent dans les Pyrénées espagnoles, le Bouquetin ibérique a alors disparu du versant français.
Aujourd'hui, après d'importants efforts de réintroductions et de préservation, le Bouquetin ibérique est de retour dans les Pyrénées françaises. L'espèce fait l'objet d'un suivi régulier et d'une protection toute particulière, pour consolider la population française en pleine croissance.
Le bouquetin des Pyrénées
Capra pyrenaica
Embranchement : Vertébrés
Classe : Mammifère
Famille : Bovidés
Sous-famille : Caprins
Taille
68-75 cm
Poids
40-80 kg
Habitat
Montagnes escarpées
Alimentation
Herbivore
Vie :
Rythme
Diurne
Cycle de vie
15 - 20 ans
Maturité
3 ans
Reproduction
Printemps - Été
Le Bouquetin ibérique est un animal trapu, campé sur des pattes robustes munies de sabots incroyablement adhérents à la roche. Son pelage varie en couleur et en épaisseur au fil des saisons, devenant plus clair et plus court en été.
Ses cornes légendaires lui donnent une silhouette particulièrement repérable aux jumelles. De taille modeste chez la femelle, elles peuvent atteindre 90 cm chez le mâle adulte. Leur forme est très variable, le plus souvent torsadée en lyre, ce qui les distingue du Bouquetin des Alpes. Ces attributs assurent la suprématie sexuelle chez les mâles qui s’affrontent en de spectaculaires et sonores combats lors de la période de rut.
Hormis leurs cornes imposantes, les mâles sont facilement distinguables des femelles grâce à leur carrure : 85 cm au garrot et 70-90 kg en moyenne pour les mâles, contre 70 cm et 35-45 kg pour les femelles.
Le rocher est l’habitat principal du Bouquetin, qui affectionne les milieux escarpés aux falaises et vires nombreuses.
Il s’adapte très bien à des altitudes et des climats très différents. Préférant les milieux ouverts, le Bouquetin fréquente peu la forêt.
Épris de grands espaces et de liberté, le Bouquetin ibérique a besoin de vastes étendues pour bien de développer. Ce besoin d’espace varie cependant fortement en fonction de la rudesse des saisons et de la disponibilité en ressources alimentaires. L’hiver et la neige repoussent les animaux vers le bas des versants tandis qu’en été, ils sont attirés par la fraîcheur et la qualité de la végétation près des crêtes.
Herbivore, le Bouquetin ibérique s’alimente de végétaux. Plus diversifié que celui de l'Isard, son régime alimentaire varie cependant au gré des saisons, des graminées à la belle saison aux lichens et mousses d'hiver, lorsque les conditions deviennent trop rudes.
Vivant dans les rochers, il n’occasionne de dégâts ni aux forêts ni aux pâtures.
Reproduction : Automne
Gestation : 165 jours
Naissances : Mai - juin
Élevage : 2 ans
À l'automne, le rut ouvre la saison des combats, des affrontements et des grands déplacements pour les boucs. Après avoir donné naissance à leur unique cabri, au printemps, les étagnes (nom de la femelle du Bouquetin) se regroupent pour former des hardes qui protègeront leurs petits pendant près de 2 ans.
La cellule sociale formée par les étagnes et leurs petits est appelée "Chevrée". Les jeunes Bouquetins, âgés d'un an, sont appelés éterlous pour les mâles et éterles pour les femelles.
Lorem ipsum dolor sit amet et consegure not palenque
Les suivis menés par le réseau d’observateurs « Casseur d’os » (agents de l'OFB, ONF, Parcs nationaux, Réserves, ASTER…, bénévoles de la LPO, NEO, Saïak, OCL, ANA…) ont permis d’améliorer la connaissance des populations de Gypaète Barbu et des facteurs qui influencent leur évolution.
L'existence et la disponibilité de sites de reproduction (falaise avec des cavités non occupées) comme de ressources alimentaires suffisantes (carcasses, os sur le territoire) constituent les besoins vitaux d'un couple adulte.
Hormis lors de ses premières semaines de vie, le Gypaète barbu n'a pas de prédateur naturel. Si l'on écarte les risques naturels et les maladies, les principaux risques de mortalité de l'espèce sont liées aux activités humaines :
Malgré les dispositifs de préservation déjà engagés, les populations françaises restent fragiles et l'espèce menacée. Un plan national d'action (PNA) a donc été lancé pour renforcer la protection de l'Espèce.
Piloté par la DREAL Aquitaine et animé par la Ligue de Protection des Oiseaux, ce PNA s’est ainsi fixé les objectifs suivants :
Des actions sont également menées afin d’améliorer la connaissance de l’espèce et de sensibiliser les différents acteurs de sa conservation, des scientifiques aux pratiquants d'activités de pleine nature en passant par le grand public. Lancé en ANNÉE, un suivi des couples de Gypaète Barbu vivant sur le territoire du Parc national des Pyrénées est également en cours.
Malgré les dispositifs de préservation déjà engagés, les populations françaises restent fragiles et l'espèce menacée. Un plan national d'action (PNA) a donc été lancé pour renforcer la protection de l'Espèce.
Piloté par la DREAL Aquitaine et animé par la Ligue de Protection des Oiseaux, ce PNA s’est ainsi fixé les objectifs suivants :
Des actions sont également menées afin d’améliorer la connaissance de l’espèce et de sensibiliser les différents acteurs de sa conservation, des scientifiques au grand public.
